Imaginée par le promoteur Syd Kitson en 2005, Babcock Ranch est à présent sortie de terre et se révèle être une alternative à la ville classique américaine.
Une nature dominante
La nature est dominante. En effet, Sur les 38 000 hectares qu’il avait acquis, le promoteur visionnaire en a utilisé 8000 pour bâtir sa ville et a conservé le reste pour une réserve naturelle.
Une énergie solaire nécessaire
La ville est alimentée exclusivement à l’énergie solaire, qui compte une ferme solaire de plus de 340 000 panneaux photovoltaïques. Les toits des bâtiments sont aussi dotés de panneaux solaires. Et comme clin d’œil écologique et pédagogique, des arbres solaires agrémentent aussi le paysage urbain de Babcok Ranch.
Des transports autonomes
Les transports doux sont privilégiés (80 km de voies cyclables). Une navette automatique électrique sans chauffeur circule toutes les 15 min.
Des maisons éco-responsables
Les maisons sont éco-responsables, construites à partir de matériaux locaux et plus petites que la moyenne américaine (160 m2 au lieu des 250 m2 habituels) pour réduire leur impact environnemental.
Des eaux recyclées
L’économie d’eau est au centre des préoccupations. La cité est irriguée exclusivement avec de l’eau recyclée.
Une agriculture biologique
Babcock Ranch tend aussi vers l’autosuffisance alimentaire. Les magasins ne vendent que des produits cultivés localement en agriculture biologique ou raisonnée.
Just “Healthy Life”
Le bien-être au cœur de la ville. Tout a été pensé pour pouvoir mener une « healthy life » : complexes sportifs pour tous les âges, centre de méditation, sentiers nature pour ballades et vélos. Et contrairement à de nombreuses villes américaines, vous n’y trouverez pas de golf, car trop gourmand en eau.
Un partage intelligent
Un grand espace de co-working est mis à disposition pour encourager les habitants à interagir, se rencontrer.
Aujourd’hui la ville compte 20 000 foyers et son créateur projette qu’il puisse y en avoir jusqu’à 50 000… Alors que les premières maisons étaient à des prix assez élevés, Syd Kitson en propose aujourd’hui à partir de 200 000 $ pour montrer que l’écologie n’est pas une utopie et qu’elle doit être accessible à tous.